Le voyage aérien à l’épreuve des cyber-risques

« La cybersécurité prend en compte la malveillance, que l’attaquant soit un simple hacker ou une organisation mafieuse voire étatique. L’impact d’une attaque peut être dramatique, comme la médiatisation des attaques sur les hôpitaux l’a démontré. Dans le domaine aérien, la malveillance peut aussi bien porter sur l’avion mais également sur l’ensemble des infrastructures des aéroports », relate Éric Dehais, Directeur général d’Oppida, qui intervient aussi bien en amont dans l’identification des risques et des mesures à mettre en œuvre (Security by design), que dans la réalisation d’audit, notamment dans le cadre de la Loi de Programmation militaire. L’objectif est de continuer à œuvrer pour rendre le voyage aérien plus sûr.

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La sécurité de l’information constitue un nouvel enjeu pour la sécurité aérienne. La Partie IS, nouvelle réglementation européenne, définit la sécurité de l’information comme « la préservation de la confidentialité, de l’intégrité, de l’authenticité et de la disponibilité des réseaux et des systèmes d’information ».

L’obligation d’être conforme à cette nouvelle réglementation avant fin 2025 a conduit OSAC et Oppida à signer un partenariat dans le domaine de la navigabilité. L’objectif est double : permettre à OSAC de pouvoir réaliser la surveillance de manière pertinente en montant en compétence son personnel et accompagner ses clients pour appréhender ces nouvelles exigences réglementaires et se mettre en conformité. Le sujet va au-delà de la cybersécurité, qui vise à éviter aux organismes de subir des attaques. Le Système de management des systèmes d’information (SMSI) a pour objet, lui, de faire en sorte qu’en cas d’attaque, ledit système puisse continuer de fonctionner, même en mode dégradé.